Rencontre avec Olivia Moy, adhérente GEO et gestionnaire de patrimoine
Seulement 15%* des français·es font aujourd’hui appel à un·e conseiller·e en patrimoine. Si comme la majorité des français·es, les notions d’optimisation fiscale, de préparation à la retraite, de protection de la famille, ou encore de transmission de patrimoine vous semblent floues, notre rencontre du jour pourrait bien vous éclairer.
Nous avons échangé avec Olivia Moy, gestionnaire de patrimoine et jeune membre engagée du Groupement des Entreprises d’Olivet, lors d’un rendez-vous ensoleillé, pour mieux comprendre les contours de son métier et son engagement au sein de GEO.
*source : ANACOFI
Olivia Moy, adhérente GEO et gestionnaire de patrimoine : un métier centré sur l’humain
Le métier de gestionnaire de patrimoine est parfois mal compris. Pouvez-vous nous expliquer en quoi il consiste ?
Je suis indépendante depuis trois ans. Mon rôle, c’est d’aider mes client·es à optimiser leur fiscalité, à anticiper leur retraite – un sujet de plus en plus crucial – et à dynamiser leurs placements. Beaucoup possèdent des livrets d’épargne classiques (A, LDD, PEL…), mais il existe aujourd’hui des solutions bien plus intéressantes. Mon travail, c’est de les accompagner sur ces opportunités.
Je les aide aussi à protéger leur famille : les études des enfants, les coups de pouce, un déménagement… autant de dépenses qu’il vaut mieux prévoir. En moyenne, un enfant peut représenter un coût de 10 000 euros par an.
Je travaille également sur les projets immobiliers, notamment dans une optique d’optimisation fiscale, pour assurer un revenu complémentaire à la retraite par exemple.
Comment se déroule votre accompagnement ?
J’accompagne mes clients sur le long terme. Comme je suis leur unique interlocutrice, une vraie relation de confiance s’installe. Je fonctionne uniquement par recommandation : parfois, les parents me présentent à leurs enfants, ou inversement. Je me déplace dans un rayon de deux heures, et quand c’est possible, je privilégie les rencontres physiques.
J’interviens à toutes les étapes de vie de mes clients, et je réalise un bilan chaque année. L’accompagnement est personnalisé, et les situations évoluent constamment, ce qui rend ce métier passionnant par les liens qui se créent.
“La gestion de patrimoine reste encore perçue comme inaccessible, alors qu’avec seulement 50 € par mois, on peut déjà agir“
Avec qui travaillez-vous ?
Je travaille aussi bien avec des particuliers qu’avec des professionnel·les. Mon plus jeune client a… 18 mois ! Ses parents lui ont ouvert une assurance-vie. Le plus âgé a 83 ans : il souhaite organiser sa succession et protéger ses proches.
Chez les particuliers, on travaille sur les placements et la fiscalité. Pour les entreprises, il s’agit souvent de faire fructifier une trésorerie inutilisée ou d’anticiper la retraite du dirigeant.
La gestion de patrimoine reste encore perçue comme inaccessible, alors qu’avec seulement 50 € par mois, on peut déjà agir. Même 1 000 € de côté, c’est déjà du patrimoine.
Le patrimoine des femmes est de 15% inférieur à celui des hommes, voyez-vous, vous aussi, une différence de gestion du patrimoine des femmes par rapport aux hommes ?
Ce que j’observe c’est que ce sont les hommes qui gèrent l’argent dans le couple. Mais les femmes prennent de plus en plus conscience de l’importance de leur indépendance financière. Elles sont nombreuses à vouloir comprendre, à s’impliquer. Cela dit, le facteur “temps” joue : entre la gestion de la famille et les finances, cela peut vite sembler trop. Pourtant, dans des domaines comme l’immobilier, ce sont souvent elles qui impulsent les décisions.
Et par rapport à votre métier dans un milieu encore masculin ?
C’est un milieu très masculin, c’est vrai. Pour ne pas être isolée, j’ai rejoint un réseau reconnu, leader en gestion de patrimoine indépendante. Cela me permet de proposer les meilleures solutions à mes clients, tout en étant bien entourée. Et dans le groupe nous sommes 40% de femmes et 60% d’hommes, un chiffre encourageant.
Depuis que je fais ce métier, il m’est déjà arrivé de ne pas être prise en sérieux parce que je suis une femme. Alors que j’ai passé 3 diplômes pour exercer ce métier, je continue de me former chaque année – c’est un métier très réglementé – , j’ai des client·es satisfait·es. Et quand l’expertise est là, le regard finit par changer.
Quelles sont, selon vous, les compétences essentielles à avoir pour devenir gestionnaire de patrimoine ?
L’écoute, sans hésiter. Il faut savoir se mettre à la place des autres : je me demande toujours si le conseil que je donne serait le bon pour moi.
Il y a aussi la réactivité, la rigueur et la transparence. On touche à des questions très personnelles. Il faut que mes client·es sachent qu’ils peuvent me faire confiance à 100 %.
Et puis, il faut briser ce tabou de “parler d’argent”. C’est encore délicat en France. Certaines personnes n’osent pas dire qu’elles font appel à un·e conseiller·e. Pourtant, je travaille aussi avec des personnes sans emploi. Il y a toujours des solutions à court et long terme.
Une dernière chose à nous partager ?
Oui ! Je suis également formatrice. J’accompagne celles et ceux qui se lancent dans ce métier passionnant. C’est très enrichissant de transmettre.
Comment peut-on vous contacter ?
Je suis présente sur LinkedIn, n’hésitez pas à m’y retrouver ainsi que sur olivia.moiy.dalais@gmail.com (+33 6 23 50 05 98)
GEO et Olivia Moy
Et GEO dans tout ça ?
J’ai commencé à m’intéresser à GEO il y a environ un an. J’ai commencé par venir aux repas mensuels, pour voir comment ça se passait. J’y ai adhéré en tout début d’année.
Je cherchais un réseau à taille humaine. Il en existe beaucoup, mais GEO m’a plu justement parce qu’il est plus convivial. A l’origine c’est la mairie d’Olivet qui m’a fait connaître le groupe d’entreprise.
Pourquoi avoir rejoint le groupement d’entreprise d’Olivet ?
Travailler seule, c’est parfois pesant. Le groupement me permet de rencontrer d’autres entrepreneur·es et de sortir de l’isolement. Grâce à GEO, je sens que je fais partie d’un groupe donc je ne suis moins seule dans mes activités au quotidien.
Les “capsules” proposées sont intéressantes, mais comme je n’ai pas de salarié·es, je suis moins concernée. En revanche, les temps de networking lors des repas mensuels ou les événements sont précieux pour moi.
“Ce que j’aime, c’est qu’on parle autant de nos vies que de nos métiers. Ce n’est pas du “business pur” : c’est authentique.”
Que diriez-vous à une personne qui aimerait rejoindre GEO ?
Foncez ! L’ambiance est super. Il y a autant de femmes que d’hommes, et de nombreux domaines d’activité y sont représentés. On se rencontre en local et même en ultra-local à Olivet !
Ce que j’aime, c’est qu’on parle autant de nos vies que de nos métiers. Ce n’est pas du “business pur” : c’est authentique. Et en off, bien sûr, il m’arrive de conseiller quelques membres !
Les événements sont toujours chouettes, chacun vient à sa guise et à son rythme. Et le coût de l’adhésion est vraiment accessible, ce qui fait la différence.
Et justement, pour adhérer à GEO, c’est par ici…
Vous habitez sur le territoire d’Olivet, et comme Olivia, vous souhaitez créer du lien avec d’autres entrepreneur·es, contactez-nous !
Pour participer à nos futurs événements et rejoindre notre réseau cette année. L’adhésion est disponible ici.
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